On nous réveille pour prendre le petit déjeuné. Lorsque nous
atterrissons à l’aéroport international, dix heures se sont écoulées depuis le
décollage mais il est déjà 15h15 à Pékin
Comme à Paris, le passage à la douane se passe sans aucune
difficulté.
Nous retrouvons notre guide dans l’aéroport. Il s’appelle
Julien, nom francisé pour les touristes que nous sommes ! Il parle un
français parfait alors qu’il n’a jamais mis les pieds en France. Il nous
conduit à la voiture et le chauffeur nous transporte jusqu’à l’hôtel. Nous ne
sommes pas seuls sur la route et la circulation est très ralentie. Le péage est
dépaysant, c’est un portail chinois !
Les derniers mètres pour nous rendre à l’hôtel sont très
drôles ! Cette adresse n’est pas habituelle et apparemment ni Julien ni le
chauffeur ne savent exactement où se situe l’hôtel. Après négociation avec un
surveillant à l’entrée du secteur, la voiture s’engage donc dans un espace réservé
aux piétons dans les Hutong, ces ruelles
étroites du vieux Pékin. La rue principale très longue et très touristique, est
peu large et le secteur est envahi de promeneurs faisant du lèche vitrine.
Nous
mettons un temps incroyable pour franchir les quelques mètres qui nous séparent
encore de l’hôtel ! Ni Julien ni le chauffeur ne se referont avoir !
Après nous avoir aidé au check in, Julien nous donne rendez vous à l’extérieur
du Hutong demain matin.
L’hôtel Lu Song Yuan est installé dans un siheyuan, une maison traditionnelle chinoise très répandue dans
toute la Chine. Ce nom signifie
littéralement « cour entourée de quatre bâtiments ».
Ce type d’habitation s’est développé à Pékin au moment de la construction de la ville, sous la dynastie Yuan en 1264. L’architecture de ce genre d’habitation répond à des critères très précis avec comme d’habitude en Chine beaucoup de symbolique. Dans ce type d’habitat il n’y a pas d’ouverture vers l’extérieur. Pour se protéger des regards étrangers, mais aussi des vents violents, toutes les fenêtres donnaient sur la cour intérieure.
Siheyuan Maison à cour carrée |
Ce type d’habitation s’est développé à Pékin au moment de la construction de la ville, sous la dynastie Yuan en 1264. L’architecture de ce genre d’habitation répond à des critères très précis avec comme d’habitude en Chine beaucoup de symbolique. Dans ce type d’habitat il n’y a pas d’ouverture vers l’extérieur. Pour se protéger des regards étrangers, mais aussi des vents violents, toutes les fenêtres donnaient sur la cour intérieure.
Située à l’étage, notre chambre n’échappe pas à la règle. Une
deuxième porte donne sur un couloir extérieur avec de jolies lanternes
chinoises. Bien au calme, loin de l’agitation de la rue nous ne sommes vraiment
pas déçus par ce premier hôtel très typique mais confortable.
Après installation, nous ressortons explorer notre quartier.
Seules quelques rues sont très animées avec boutiques pour touristes et de
nombreux restaurants.
Dès que l’on s’écarte un peu on trouve des ruelles encore plus étroites où ne peuvent circuler que des scooter ou vélo. Les murs généralement gris sont uniquement percés de portes d’entrée, jamais de fenêtre. A la nuit tombée où nous les découvrons cela fait sordide. Espacés de façon régulière on trouve des WC public. Leur nombre est assez surprenant mais nous apprendrons bientôt que ces maisons traditionnelles n’étaient pas équipées de toilettes ! D’après notre guide aujourd’hui ce n’est plus toujours le cas. Les habitants des Hutong sont désormais plutôt de riches chinois et ils font équiper leur maison de tout le confort moderne. De l’extérieur ce n’est pas l’impression que cela donne mais il est vrai que de la rue on ne peut rien deviner de l’intérieur des maisons…
Dès que l’on s’écarte un peu on trouve des ruelles encore plus étroites où ne peuvent circuler que des scooter ou vélo. Les murs généralement gris sont uniquement percés de portes d’entrée, jamais de fenêtre. A la nuit tombée où nous les découvrons cela fait sordide. Espacés de façon régulière on trouve des WC public. Leur nombre est assez surprenant mais nous apprendrons bientôt que ces maisons traditionnelles n’étaient pas équipées de toilettes ! D’après notre guide aujourd’hui ce n’est plus toujours le cas. Les habitants des Hutong sont désormais plutôt de riches chinois et ils font équiper leur maison de tout le confort moderne. De l’extérieur ce n’est pas l’impression que cela donne mais il est vrai que de la rue on ne peut rien deviner de l’intérieur des maisons…
Pour le dîner comme la fraîcheur commence à s’installer,
nous renonçons à un toit en terrasse qui nous tentait bien. Nous nous décidons
pour un restaurant dans la rue principale pas très typique mais le dépaysement
va quand même être au rendez vous ! Nous avons beaucoup de mal à nous
faire comprendre du serveur et celui ci nous pose de nombreuses
questions ! Nous arriverons quand même à dîner et sans le savoir, nous
l’apprendrons plus tard, Philippe dégustera une spécialité locale, les nouilles
à la Pékinoise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire